« Hawi » par le cinéaste égyptien Ibrahim El-Battout a remporté les Prix "Aleph d’Or" du Meilleur Film long-métrage du Moyen-Orient et Meilleur Scénario lors de la cérémonie de clôture de la 11e édition du Festival International du Film de Beyrouth organisée le jeudi 13 Octobre au « Théâtre Caracalla» à Beyrouth, durant laquelle a été projeté Le film «Melancholia» par le réalisateur danois Lars von Trier.
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« Hawi » mettant en vedette Hanane Youssef et Mohammed El Sayyed a remporté plus d'une douzaine de prix lors de festivals internationaux et arabes, dont le Prix du Meilleur Film Arabe durant Doha Tribeca Film Festival 2010. Ce film a pris un nouvel élan suite à la révolution égyptienne vu qu’il fait écho à la situation politique et sociale qui prévalait en Egypte avant la révolution. Il a également été décrit comme un «avertissement d’explosion ».
El-Battout est l'un des plus importants jeunes cinéastes égyptiens, principalement dans l'industrie du cinéma numérique indépendant à bas-coûts.
Le réalisateur irako-kurde, Hassan Ali Mahmoud, a remporté le Prix "Aleph d’Or" du Meilleur Réalisateur pour « The Quarter of Scarecrows ». Inspiré par la guerre de huit ans entre l'Irak et l'Iran durant laquelle des millions de civils innocents sont morts, « The Quarter of Scarecrows » est une allégorie troublante au sujet de la tyrannie. Le film décrit une infestation de corbeaux sur la propriété d'un riche propriétaire terrien.
Le Prix du Jury pour le Meilleur Film long-métrage (Prix France 24) a été décerné à « Mandoo» du réalisateur irako-kurde Saeedi Ibrahim. "Mandoo", produit par le Ministère de la Culture et de la Jeunesse dans le gouvernement du Kurdistan, raconte l'histoire d'un jeune médecin d'origine kurde qui avait réussi à fuir vers la Suède avec ses parents et a décidé de profiter de la chute de Saddam Hussein pour revenir en Irak. Elle espère trouver son oncle perdu depuis plus de vingt ans.
«Cola» du réalisateur irakien Yehya Al Allaq a remporté le Prix du Meilleur Film Documentaire du Moyen-Orient. «Cola» est l'histoire d'une fillette de 10 ans qui devient le seul fournisseur pour sa grande famille. Pour vaquer à ses tâches quotidiennes sans se risquer dans le domaine public, elle se déguise en garçon. Le film a remporté le Deuxième Prix dans la Compétition des films documentaires durant la 4ème édition du Festival du Film du Golfe.
La cinéaste irano-australienne basée à Melbourne Nora Niasari a été accordée le Prix du Meilleur Réalisateur dans la Compétition du Film Documentaire pour son film « Under The Bridge », qui a également remporté le Prix Spécial du Jury du Film Documentaire. Les conséquences de la guerre civile libanaise sur les transports publics de Beyrouth sont exposées dans le film.
« A Dog’s Life » (Zendegiye Sagi) par la cinéaste iranienne Hana Makhmalbaf a remporté le Prix "Aleph d’Or" pour le Meilleur Film court-métrage du Moyen-Orient.
« Senses » (Hawas) par le réalisateur égyptien Ramadan Mohamed a reçu le Prix Spécial du Jury (Prix Orbit) pour le Film court-métrage. « Senses » est l'histoire d'une jeune infirmière qui tombe amoureuse d'un patient comateux.
«Journey of No Return - Last stop Frankfurt Airport» (Reise Ohne Rückkehr - Endstation Frankfurter Flughafen) par le cinéaste turque Yaman Guclu a remporté le Prix en argent "Aleph" pour le meilleur du Moyen-Orient du court métrage. Le film est basé sur une histoire vraie d'un immigrant en provenance du Soudan qui visite le poste de police pour déposer une plainte et devient lui-même l’accusé.
Le Troisième Prix pour le Film court-métrage a été accordé à « Wish Someone Were Waiting For Me Somewhere” du cinéaste irano-kurde Amini Babak qui a remporté le Prix en bronze "Aleph". Le film raconte l'histoire de Maryam, une femme enceinte, dont le mari lui demande après trois mois d'avorter le bébé, mais elle décide de le garder.
Le jury du Festival International du Film de Beyrouth était présidé par le réalisateur italien Luca Guadagnino et comprenait la Critique de film avec Manifesto Cristina Piccino, la réalisatrice Karin Albou, la réalisatrice de documentaires irakiens Maysoon Pachachi et l’auteur saoudienne des « Filles de Riyadh » Rajaa Al Sanea.
Le Prix “Société Générale” du Public a été décerné au film « Pina » du cinéaste allemand Wim Wenders, un documentaire hommage à la grande chorégraphe Pina Bausch, disparue à l’été 2009, filmé en 3D.
65 films par des réalisateurs de 29 pays ont été projetés durant le festival, dont 6 films long-métrage du Moyen-Orient, 16 films court-métrage du Moyen-Orient et 7 films documentaires du Moyen-Orient. Le festival a été inauguré par "L’Arbre de Vie", réalisé par Terrence Malick et lauréat de la Palme d'Or 2011 au Festival de Cannes.
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